Le rapport de Bolino à la posture d’artiste est complexe : « Moi, je ne suis pas un artiste, je suis un terroriste, ça n’a rien à voir !… » Ainsi s’exprime sa défiance radicale vis-à-vis de l’art institutionnel, dont il juge les instances de validation arbitraires et responsables d’une déplorable domestication de l’art. Terroriste graphique qui ignore superbement les instances officielles, Bolino n’en est pas moins un artiste, ou, dans la lignée ouverte par Dada, un anartiste, indépendant de l’institution art, voué à un art inséparable de la vie.